L'identifier...
Mâle : sanglier
Femelle : laie
Femelle accompagnée de sa
progéniture : laie suitée
0 – 6 mois : marcassin
6 mois – 1 an : bête rousse
1 à 2 ans : bêtes de compagnie
2 à 3 ans : ragot ou laie ragote
3 à 4 ans : tiers an (mâle)
4 à 5 ans : quartanier (mâle)
Après 5 ans : le mâle est appelé vieux
ou grand sanglier et la femelle est une grande laie.
Le terme solitaire ne s’applique
qu’à des mâles adultes qui vivent la plupart du temps isolés.
Où le voir…
L’habitat principal du sanglier
est la forêt.
Il se plait dans les grands
massifs feuillus ou mixtes peu perturbés, pourvus de remises fourrées ou
fermées au niveau du sol : ronciers, épines, bruyères, jeunes plantations de
résineux, etc.… les forêts trop claires seront généralement délaissées.
Le sanglier s’adapte également à
d’autres milieux : le marais, la garrigue ou le maquis.
En altitude, il ne dépasse guère
la limite des forêts et quitte les zones trop enneigées.
L’extension de la culture de
maïs, si attractives pour elles a parfois déplacé les populations de sangliers
vers les bordures des massifs ou les boqueteaux de plaine.
L’eau s’avère indispensable : eau
claire pour boire et surtout eau fangeuse pour se rouler et construire des
souilles
Quand le voir…
Son activité nocturne et ses
refuges situés au sein de couverts difficilement accessibles rendent difficiles
les prises de vue.
Le rythme journalier du sanglier
est nettement bi phasique : une
phase de repos dans la journée et une phase d’activité alimentaire nocturne.
Les temps fort…
Le rut du sanglier se situe
principalement de mi-novembre à
mi-janvier avec un pic en décembre.
Les saillies peuvent avoir lieu entre
septembre et mai.
Les mises bas peuvent avoir lieu de
janvier à septembre avec un pic printanier très marqué entre mars et mai.
Les
signes de présences
Les excréments
Les empreintes
Les souilles (place de vautrage)
Les frottis (trace de frottage)
Les bauges (couchette)
Les chaudrons (place de mise
bas)
Les boutis
(labourage en quête de nourriture)
Les dégâts de culture